Deratisation raison

Les inconvénients de la dératisation ?

Il n’y a pas à dire, le rat est un grand envahisseur, car où que soit l’homme, il est toujours présent. N’importe où, même dans les contrées les plus éloignées, quand on parle de rongeur dévastateur, on sous-entend toujours le rat. Généralement  de petite taille, le rat a des capacités accrues de destruction, et à bien considérer, capacités exigées par un besoin vital de se ronger les dents car ces dernières s’allongent incessamment. En conséquence, la dératisation est devenue un sujet de discussion qui se voit être à jour n’importe où et n’importe quand.

Les méfaits du rat

On n’a rien à tirer de bon du rat, c’est un animal rongeur nuisible et ceci dans tous les sens du terme. Qu’il vive seul ou en colonie, ses besoins en destruction sont toujours les mêmes, il doit toujours s’aiguiser les dents. Bien sûr, isolé il fait moins de dégât, mais à considérer qu’en un an un couple peut avoir 6 portées avec 10 jeunes de chaque, cela se fait très vite. Très inquiétant même que, tous les jours vous aller chercher tous les moyens pour éliminer ce rat, car croyez- moi, il ne vous laisserait pas dormir la nuit. Vos voisins vont vous considérer de mauvaise hygiène, malpropre. Jour et nuit, il ne cessera de ronger ce qui lui passe sous les dents, et le pire des dégâts matériels qu’il peut causer c’est l’incendie à origine électrique. En colonie, il peut s’attaquer à une culture allant jusqu’à plusieurs hectares, à des réserves de graminées et même à des animaux. Le plus grave c’est qu’il est vecteur de plusieurs maladies dont certaines sont mortelles comme la peste, la tuberculose, la rage, etc.

Une seule solution, la dératisation

Deux techniques sont souvent utilisées pour la dératisation : le piège et l’empoisonnement.

Le piège consiste à attirer le rat dans un lieu et l’enfermer pour l’avoir vivant. Ce poste d’appâtage, qui en fait est une sorte de boite en plastique sécurisé, sera placé sur un passage probable du rat pour chercher sa nourriture. L’avantage de cette technique c’est qu’il ne porte aucun risque sur les personnes et les animaux domestiques habitant les mêmes lieux. C’est valable pour un nombre réduit de rats et pour un espace réduit, mais même avec ces conditions de réduction les autres rats restants vont s’apercevoir de la tricherie et ne se feront plus avoir. A la longue, nous sommes toujours réduits à appliquer la technique de l’empoisonnement, qui d’ailleurs est très rapide et très efficace.

On enduit la nourriture que mange le rat avec du poisson virulent. L’effet ne se fait pas attendre, car dans les prochaines heures les rats vont commencer à mourir. Cette méthode est spontanée, mais l’effet aussi temporaire. Car le rat, de nature méfiante, après avoir vu un de ses membres manger et mourir, réfléchira à deux fois avant d’entrer dans le piège. Alors, une autre alternative peut se présenter ! On va augmenter le temps de digestion du rat.

Préparons un produit en bloc extrudé composé de céréales, de paraffine alimentaire, de graisse très appétant pour le rat et mélangeons le avec un coagulant puissant comme du genre bromadiolone. Ce composé a un effet retardateur, car le rat qui l’a consommé prendra deux jours pour mourir, durée qui est largement suffisante pour déjouer la méfiance des autres membres de la colonie.

 

Quid de la dératisation ?

De ce procédé découleront plusieurs inconvénients aussi néfastes les uns que les autres. Il est à surveiller de près, et les membres de la congrégation et les animaux domestiques à ne pas en consommer. Une fois le délai de quatre jours passé, il est impératif de ramasser tous les produits empoisonnés et de les remettre en lieu sûr, au cas où ils sont encore récupérables, ou de les enterrer le cas contraire. Tous les rats morts aussi doivent être ramassés, car déjà, ils vont s’infester, en plus, leurs puces vont se séparer de en emportant avec elles toutes une suite de maladie. Là, le dératiseur se trouve devant une impasse, car c’est très difficile, voire impossible même d’aller chercher la souris dans le trou qu’elle est allée mourir.

Selon la situation, plusieurs solutions se sont vues proposées, mais à chaque solution il y avait toujours un risque à courir, aussi bien qu’en fin de compte, on se demande parfois si la dératisation est nécessaire. Est-elle possible ? Et que nous rapporte-t-elle ?

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